Guide de retour à la normale pour l’investisseur à la recherche de revenu

le 6 décembre 2022 | Par: Stephen Duench, Andy Kochar, David Stonehouse, Stephen Way

Guide de retour à la normale pour l’investisseur à la recherche de revenu

Les rendements obligataires sont de retour. Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs et l’assemblage d’un portefeuille? Des membres de l’équipe de gestion des investissements d’AGF en discutent et explorent les occasions offertes par les différentes catégories d’actif.

 

Qu’est-ce qui a changé depuis un an pour les investisseurs en quête de rendements obligataires?

David Stonehouse (D. S.) : L’inflation s’est avérée plus difficile à maîtriser que ce qui avait été prévu par à peu près tout le monde, il y a 12 mois, même ceux et celles d’entre nous qui pensaient qu’une inflation élevée ne serait pas seulement passagère. Pendant la même période l’an dernier, des banques centrales estimaient encore que cette situation serait transitoire; la Réserve fédérale américaine (la « Fed ») n’avait même pas commencé à relever ses taux d’intérêt pour tenter de juguler l’inflation.

Bien sûr, cette position a été vite abandonnée, mais la vigueur des mesures adoptées a déjoué les attentes de la plupart des gens. L’inflation est restée obstinément élevée, provoquant une envolée des taux obligataires, sans commune mesure avec ce que nous avions connu pendant plusieurs décennies. Au cours d’un cycle type, par exemple, les taux obligataires peuvent gagner deux points de pourcentage, mais cette fois-ci, ils ont augmenté de près de quatre points de pourcentage.

Andy Kochar (A. K.) : Le changement de régime qui s’est produit sur les marchés est indéniable. Au cours des dix dernières années, les investisseurs ont dû rechercher ardemment le rendement et accepter une volatilité intense pour atteindre leurs objectifs à long terme. Maintenant, cela n’est plus nécessaire, vu l’importante réévaluation des taux d’intérêt réels cette année. Le revenu est l’élément le plus certain d’un profil de rendement et un revenu suffisant devrait dispenser les investisseurs de prendre des risques excessifs.

D. S. : Cela crée une dynamique que nous n’avons pas observée depuis la crise financière mondiale. Au cours des 15 dernières années environ, les taux obligataires ont en moyenne été inférieurs à 3 % et sont parfois tombés à zéro; maintenant, les taux des obligations souveraines s’établissent entre 4 % et 5 % ou avoisinent ce niveau dans certains pays, et les autres catégories de titres à revenu fixe comme les obligations de sociétés et celles des marchés émergents sont encore plus avantageuses.

A. K. : Même si les banques centrales revoyaient les taux à la baisse, ceux-ci ne retomberaient probablement pas à zéro. Les conditions auxquelles les investisseurs en titres à revenu fixe ont fait face ces dix dernières années (c.-à-d. une extrême faiblesse des taux obligataires) ont été inhabituelles d’un point de vue historique, et la présente tendance haussière devrait être perçue comme un retour à la normale.

D. S. : La situation qui se dessine conséquemment est celle d’un retour à des conditions de revenu plus concurrentielles, qui n’étaient pas présentes il y a un an. En d’autres termes, comme les obligations offrent maintenant des taux d’environ 5 % ou plus, certains investisseurs seront amenés à repenser la répartition en actions dans leurs portefeuilles.

Comment décririez-vous la situation actuelle des actions à dividendes?

Stephen Way (S. W.) : Les taux obligataires sont devenus plus intéressants que dans un passé récent, comparativement aux rendements boursiers, mais cela ne signifie pas que les investisseurs doivent forcément choisir entre les deux types de titres. Dans les années 1990, les marchés des actions ont affiché une excellente tenue, même si les obligations américaines ont devancé de 200 à 400 points de base les actions à dividendes américaines, pendant une bonne partie de cette décennie.

Stephen Duench (S. D.) : Les ventes massives d’actions qui ont eu lieu cette année ont créé des occasions intéressantes, en ce qui concerne les rendements boursiers, mais il est incontestablement plus difficile maintenant de repérer des actions rapportant davantage que les taux obligataires, car à l’époque les taux d’intérêt étaient presque nuls. L’atout relatif des actions à dividendes subsiste dans des secteurs du marché ainsi que certaines régions, mais il est nettement plus circonscrit depuis que les taux obligataires ont grimpé.
Rendement boursier c. rendement d’un bon du Trésor américain à 10 ans.

Rendement boursier c. rendement d’un bon du Trésor américain à 10 ans

Rendement boursier c. rendement d’un bon du Trésor américain à 10 ans

Source : AGF, d’après des données de FactSet, au 16 novembre 2022.

S. W. : L’une des caractéristiques attrayantes des actions à dividendes qui passe souvent inaperçue est leur potentiel de croissance au fil du temps. Les dividendes versés par les sociétés comprises dans l’indice MSCI Monde devraient croître en moyenne de 6 %, au cours des trois prochaines années, ce qui procurera aux investisseurs un niveau de protection contre l’inflation que les taux obligataires ne leur offrent pas forcément. Les sociétés dont les dividendes augmentent constamment ont aussi tendance à être plus disciplinées et de meilleure qualité, ce qui peut amortir la volatilité au fil du temps.

Quelles sont les meilleures occasions à saisir pour obtenir des taux obligataires intéressants dans les sous-catégories d’actif respectives?

A. K. : Compte tenu de ce dont nous avons parlé jusqu’ici, les bassins de capital importants doivent être repensés. Du côté des titres à revenu fixe, cela vaut pour les obligations gouvernementales, provinciales et municipales, tout comme pour les obligations de qualité et les obligations à rendement élevé, de même que pour les titres de créance des marchés émergents. Oui, les banques centrales pourraient dépasser les bornes, de sorte que certaines de ces sous-catégories d’actif donneront l’impression d’être faussement attrayantes. Dans l’ensemble, cependant, les investisseurs n’ont plus besoin d’être à l’affût de rendement obligataire : ils pourront désormais se concentrer sur des émissions de bonne qualité dans le vaste éventail de titres à revenu fixe.

D. S. : Il est important de souligner que les taux obligataires augmentent habituellement parce que l’économie est particulièrement forte. De plus, les sociétés semblent solides dans ce genre de contexte économique; les écarts de taux entre les obligations gouvernementales et celles des sociétés se resserrent couramment dans de telles conditions. En revanche, une chute des taux obligataires peut être annonciatrice de temps plus difficiles sur le plan économique, entraînant un élargissement des écarts de taux.

La situation a été différente au cours de la dernière année. Comme les taux d’intérêt sous-jacents ont été revus à la hausse, les titres à revenu fixe risqués leurs ont emboîté le pas, de sorte que les écarts de taux se sont desserrés au lieu de se resserrer. Il en résulte non seulement que les taux des obligations souveraines sont plus intéressants qu’il y a un an, mais aussi que les obligations de qualité et les obligations à rendement élevé sont plus attrayantes. Enfin, comme M. Kochar l’a souligné, les investisseurs peuvent repérer des sociétés de premier ordre qui offrent des taux de près de 7 % et ne présentent pas autant de risque que les titres de sociétés qu’ils ont détenus par le passé simplement pour obtenir un taux de 3 %, et même moins dans certains cas.

S. D. : En ce qui concerne les dividendes, il y a des régions du monde, notamment le Royaume-Uni, l’Europe et le Canada, où les dividendes présentent encore un atout concurrentiel par rapport aux obligations de certains secteurs d’activité. Il importe de noter que cet atout est repérable dans quelques-uns des secteurs les plus défensifs du marché, qui peuvent contribuer à protéger les portefeuilles contre le risque de perte en cas de baisse, et dans des secteurs cycliques comme l’assurance vie, les banques et même les fiducies de placement immobilier, qui pourraient tirer parti de conditions plus favorables en 2023.

Rendement boursier canadien c. obligation du gouvernement du Canada à 10 ans

Rendement boursier canadien c. obligation du gouvernement du Canada à 10 ans

Source : AGF, d’après des données de FactSet, au 16 novembre 2022.

S. W. : La bonne tenue des secteurs qui versent des dividendes en ce moment – l’énergie et les matériels – n’est pas garantie, car elle est tributaire de l’évolution des prix des produits de base l’an prochain, mais il sera important de réduire la volatilité en détenant des actions à dividendes au cours des six prochains mois, dans un climat de révisions à la baisse des bénéfices.

S. D. : Un autre catalyseur potentiel des actions à dividendes à partir de maintenant concerne les changements fiscaux relatifs aux rachats d’actions tant au Canada qu’aux États-Unis. Les sociétés pourraient décider d’augmenter leurs dividendes plutôt que d’effectuer plus de rachats.

S. W. : Notons aussi qu’au cours de la dernière décennie, de nombreux investisseurs en actions à dividendes ont acheté des titres à rendement peu élevé dont les dividendes étaient en hausse rapide; ces investisseurs n’étaient pas nécessairement attirés par le rendement en soi, mais plutôt par la croissance de ces actions. Je pense que les investisseurs seront maintenant plus nombreux à structurer différemment leurs portefeuilles de dividendes, mettant davantage l’accent sur le volet des taux obligataires parce qu’ils n’auront pas l’ambition d’obtenir un taux de rendement de 8 % ou de 12 % pour rivaliser avec le marché élargi des actions.

D. S. : L’autre avantage potentiel des obligations en ce moment est la protection qu’elles procurent contre une récession. Ce n’était pas le cas lorsque les taux obligataires se chiffraient à 1 % ou moins. Ils ne pouvaient pas beaucoup baisser sans devenir négatifs (ce qui leur est évidemment arrivé dans certains cas). Or, maintenant, les taux obligataires pourraient facilement fléchir de 1 % en contexte de recul économique et cela n’empêcherait pas les investisseurs d’encaisser un coupon de 4 % ni de toucher un rendement, disons, de 6 % en raison de la plus-value en capital du prix des obligations. Cela signifie un gain net proche de 10 % pour les investisseurs et représente non seulement un revenu ou une rémunération permettant d’amortir les effets de l’inflation, mais aussi une meilleure protection en cas de baisse.

A. K. : Comme dans le bon vieux temps!

S. W. : Surtout si les investisseurs obtiennent un rendement réel positif, compte tenu du taux effectif d’inflation réalisé. Il s’agirait véritablement d’un « retour à la normale », et c’est ce qui est souhaitable. Aucune bonne raison ne justifie des taux réels négatifs.

Le contexte actuel des taux obligataires dicte-t-il une approche différente à l’égard de la répartition de l’actif?

D. S. : Selon moi, une répartition 50/50 pourrait être substituée à la répartition 60/40, plus particulièrement si les investisseurs visent à obtenir un rendement réaliste de 7 % par année. Après tout, ils peuvent déjà tirer de leurs titres à revenu fixe un rendement qui varie entre 5 % et 6 %; un rendement en actions de seulement 8 % à 9 % serait donc suffisant. De plus, si le tiers du rendement en actions peut provenir de dividendes, la plus-value en capital requise devient relativement modeste et assurément plus réalisable.

S. D. : Il sera désormais important d’adopter une approche plus équilibrée entre les actions et les obligations. Une pondération en actions à dividendes, par exemple, devrait assurer aux investisseurs la protection dont ils auraient besoin si l’inflation restait élevée, tandis qu’une pondération en obligations pourrait être cruciale en cas de récession.   

D. S. : Il ne s’agit pas de miser exclusivement sur le revenu en permanence – d’autant plus qu’il y a différents aspects fiscaux à prendre en considération – mais les conditions sont devenues beaucoup plus favorables pour les responsables de la répartition de l’actif, qui n’ont plus à tabler autant sur la plus-value en capital pour atteindre leurs objectifs.  

S. W. : Bien entendu, la plupart des sujets dont nous discutons aujourd’hui dépendront en grande partie des facteurs économiques qui changent la situation des taux obligataires cette année. Les taux augmentent en raison des attentes inflationnistes, et l’inflation réalisée est nettement plus élevée que ce que nous avions tous prévu. Aussi en réalité, tout le monde s’attend à ce que les banques centrales parviennent à maîtriser l’inflation. La question est cependant de savoir si cette dernière sera ramenée dans une fourchette de 4 % à 5 %, dans des pays comme les États-Unis, ou dans une fourchette de 2 % à 3 %. Si l’écart n’a pas l’air énorme, il peut être déterminant quant au choix de l’approche à adopter pour répartir l’actif et à la question de savoir où les occasions les plus intéressantes se trouveront à l’avenir.

Stephen Duench
Stephen Duench, CFA®
Vice-président et gestionnaire de portefeuille, Cochef, Clients privés, Highstreet
Placements AGF Inc.
Andy Kochar
Andy Kochar, CFA®
Vice-président, gestionnaire de portefeuille et chef des titres de crédit mondiaux
AGF Investments LLC
David Stonehouse
David Stonehouse, MBA, CFA®
Vice-président principal et chef des investissements nord-américains et spécialisés
Placements AGF Inc.
Stephen Way
Stephen Way, CFA®
Vice-président principal et chef des actions mondiales et des marchés émergents
Placements AGF Inc.
Vice-président et gestionnaire de portefeuille, Cochef, Clients privés, Highstreet

À titre de vice-président et gestionnaire de portefeuille, Stephen Duench apporte une contribution essentielle à la plateforme d’investissement quantitatif d’AGF. Cette équipe se fonde sur la conviction que les résultats d’investissement peuvent être améliorés par l’évaluation et le ciblage des facteurs qui influencent les rendements des marchés. M. Duench est le principal gestionnaire de portefeuille du Fonds de revenu de dividendes canadiens AGFiQ et du Fonds de revenu de dividendes nord-américains AGFiQ. Il joue également un rôle central dans la création et le soutien des outils, des analyses et des applications en lien avec la gestion de portefeuille d’AGF, aussi bien pour les mandats canadiens que pour les mandats mondiaux.

Il a commencé sa carrière à AGF en se joignant à l’équipe de Gestion de placements Highstreet*, au sein de laquelle il contribuait à la gestion de portefeuilles d’actions et de titres à revenu fixe pour des clients institutionnels et des particuliers bien nantis. Il est maintenant cochef du volet axé sur les clients privés de Highstreet, dirigeant la stratégie de la Société en ce qui concerne la gestion de placements et la répartition de l’actif, dans diverses catégories.

M. Duench est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en mathématiques financières de l’Université Wilfrid Laurier, en plus d’être analyste financier agréé (CFA®).

* Gestion de placements Highstreet est une filiale en propriété exclusive de Placements AGF Inc.

Vice-président, gestionnaire de portefeuille et chef des titres de crédit mondiaux

Andy Kochar est l’un des principaux membres de l’équipe des titres à revenu fixe AGF, en plus d’être chef des titres de crédit mondiaux. Il est chargé d’effectuer des recherches et de veiller à la répartition des risques de crédit dans tous les portefeuilles de titres à revenu fixe d’AGF, selon une approche tenant compte de l’ensemble des catégories.

Avant d’occuper ce poste, il a été gestionnaire de portefeuille adjoint, chargé des portefeuilles axés sur les titres de créance d’AGF, de 2013 à 2018. Auparavant, il a été analyste de placements spécialisé en recherche sur le crédit, pendant plus de cinq ans, pour la société Acuity Investment Management, dont AGF a fait l’acquisition en 2011.

Andy Kochar est titulaire d’un baccalauréat en économie (avec distinction) de l’Université York, en plus d’être analyste financier agréé (CFA®).

CFA® (Chartered Financial Analyst®) est une marque de commerce du CFA Institute.

Vice-président principal et chef des investissements nord-américains et spécialisés

David Stonehouse supervise les équipes des investissements nord-américains et spécialisés d’AGF, tout en continuant de veiller à la gestion directe de portefeuilles dans le cadre de ses mandats actuels.

En s’appuyant sur près de 30 ans d’expérience dans la gestion de mandats équilibrés et de titres à revenu fixe, il a recours à un processus d’investissement rigoureux conjuguant une méthode d’analyse descendante quant à la duration et à la répartition de l’actif, à une approche ascendante pour la sélection de titres. David Stonehouse est membre du Bureau du chef des investissements, une structure mise en place au sein de l’équipe de gestion des investissements d’AGF, qui vise à encourager et à renforcer la collaboration et la responsabilisation active entre les membres de l’équipe et dans l’ensemble de la Société.

Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences appliquées de l’Université Queen’s et d’un MBA en finance et comptabilité de l’Université McMaster, en plus d’être analyste financier agréé (CFA®).

Inscrit à titre de gestionnaire de portefeuille à Placements AGF Inc. CFA® (Chartered Financial Analyst®) est une marque de commerce du CFA Institute.

Vice-président principal et chef des actions mondiales et des marchés émergents

Stephen Way dirige la gestion de portefeuilles pour les mandats d’actions mondiales et de titres à dividendes mondiaux d’AGF. Auteur du processus d’investissement axé sur la valeur économique ajoutée (VEA) qui est utilisé pour ces mandats de premier plan, il est appuyé par une équipe qui met à profit son expérience collective pour cerner des occasions de placement qui n’ont pas encore été reconnues sur le marché. M. Way est membre du Bureau du chef des investissements, une structure mise en place au sein de l’équipe de gestion des investissements d’AGF, qui vise à encourager et à renforcer la collaboration et la responsabilisation active entre les membres de l’équipe et dans l’ensemble de la Société. Il est aussi membre du Comité de répartition de l’actif AGF, un groupe de spécialistes chevronnés en matière d’investissement qui se réunissent chaque trimestre pour discuter, de même que pour analyser et évaluer l’actualité macroéconomique et les marchés des capitaux, afin de déterminer une répartition optimale de l’actif.

Stephen Way est entré en fonction dans le domaine en 1987, lorsqu’il s’est joint à AGF. En 1991, il a établi, à Dublin (Irlande), la filiale en propriété exclusive d’AGF International Advisors Company Limited, dont il a été directeur général jusqu’en 1994.

Il est titulaire d’un baccalauréat en administration et en commerce de l’Université Western Ontario. Il est analyste financier agréé (CFA®) et membre de la CFA® Society Toronto.

Inscrit à titre de gestionnaire de portefeuille à Placements AGF Inc. et AGF Investment America Inc. CFA® (Chartered Financial Analyst®) est une marque de commerce du CFA Institute.

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