Gestion des baisses
Hausse de la volatilité
Depuis le début de l’année 2020, la volatilité est montée en flèche, atteignant son plus haut niveau depuis les huit dernières années sous l’effet de la crainte entourant le coronavirus (COVID-19) et les répercussions potentielles sur les marchés (d’après l’indice de volatilité CBOE [VIX]).
Indice de la volatilité CBOE (VIX)
Source : Bloomberg, au 26 mars 2020.
L’année 2020 devrait être nettement plus volatile que 2019. La volatilité devrait persister, même lorsque les marchés se seront remis de l’impact du coronavirus. Le fait de détenir des titres mondiaux en portefeuille pourrait constituer un moyen de gérer les effets de la volatilité, car ils visent à réduire les répercussions des baisses localisées et à diversifier les sources de rendement.
Même les investisseurs les plus avertis peuvent avoir un portefeuille surexposé au marché boursier de leur pays, une position qui pourrait nuire aux rendements, du fait du manque de diversification. La pandémie de COVID-19 pourrait également amener les investisseurs à se replier davantage à l’intérieur de leurs frontières. Une recherche menée par FTSE Russell et Willis Towers Watson montre que des fonds de retraite, dans plusieurs pays, ont tendance à privilégier considérablement plus les marchés des pays en question par rapport à l’indice mondial FTSE.
Exposition des fonds de retraite aux actions locales, par rapport à la pondération géographique au sein de l’indice mondial FTSE (tous pays)
Source : FTSE Russel, au 31 décembre 2018, et Thinking Ahead Institute, Willis Towers Watson.
Repenser les démarches d’investissement traditionnelles
Par le passé, les investisseurs adeptes d’une méthode « traditionnelle » recouraient à des titres à revenu fixe défensifs dans le cadre d’un portefeuille à répartition 60/40, afin de compenser les effets de la chute des cours boursiers, et vice versa. Toutefois, de plus en plus de résultats démontrent que les méthodes traditionnelles de gestion du risque de baisse pourraient ne pas être aussi efficaces aujourd’hui.
La volatilité des marchés boursiers, combinée à la faiblesse des taux de rendement, pose un défi unique aux investisseurs. Nombre d’entre eux en viennent à repenser les démarches d’investissement traditionnelles et préfèrent se tourner, pour une multitude de raisons, vers des catégories d’actif et des stratégies d’investissement alternatif.
Diversification au moyen de sources de rendement à faible corrélation
Les investissements alternatifs sont considérés comme des éléments de diversification à long terme dans un portefeuille, parce qu’ils ont tendance à être peu corrélés avec les placements relevant de catégories d’actif traditionnelles comme les actions et les titres à revenu fixe.
Réduction de la volatilité et du risque
Un portefeuille qui renferme une variété de placements alternatifs peut présenter une volatilité et un risque réduits sans donner lieu à une diminution proportionnelle des rendements attendus.
Protection en cas de baisse et conservation du capital
Le recours à des alternatifs dans un portefeuille peut aider à protéger les investissements contre les effets d’une baisse de valeur quand les marchés subissent des tensions.
Rendements supérieurs rajustés en fonction du risque
Les investissements alternatifs ont démontré qu’ils peuvent offrir des occasions de rehausser les rendements en fonction du risque dans des portefeuilles adéquatement diversifiés.
Couverture contre les hausses de taux d’intérêt ou l’inflation
Les investissements alternatifs peuvent procurer une couverture contre l’inflation ou les hausses des taux d’intérêt en raison de leurs profils de rendement et de risque sans corrélation avec ces variables économiques.
Outil de répartition hypothétique de portefeuille
Par exemple, le fait d’inclure une stratégie anti-bêta à titre de couverture stratégique au sein d’un portefeuille traditionnel 60/40 pourrait uniformiser le profil de rendement, réduire la volatilité et diminuer l’impact d’une baisse.
Détails